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"Aux âmes tristes et mélancoliques, j'ai offert avec Don Quichotte
un passe-temps de toute saison, de tout temps"
Cervantès

L'HOMME QUI TUA DON QUICHOTTE

 

L'Homme qui tua Don Quichotte de Sarkis Tcheumlekdjian

D'après le Tome 2 de Miguel de Cervantès

 

À partir de 14 ans

Durée : 1h10


Distribution 

Jeu : Déborah Lamy et Gilbert Gandil

Adaptation et mise en scène : Sarkis Tcheumlekdjian

Composition musicale : Gilbert Gandil

Costumes : Marie-Pierre Morel-Lab

Lumières : Stephen Vernay

Univers sonore : Éric Dupré

 

En images et musique  

 

 

Teaser

Résumé

Sarkis Tcheumlekdjian renoue avec le réalisme magique en explorant les aventures du chevalier Don Quichotte et de son acolyte Sancho Panza. L'adaptation met l'accent sur l'amitié émouvante des deux hommes et sur la défiance qu'ils cultivent à l'encontre de Cervantès, cet écrivain qui a annoncé, dès son prologue, la mort du héros : "ce livre est sa patrie et aussi sa sépulture ! ".
Un instant de théâtre suspendu et baroque ponctué de musique et de chants, qui nous emmène à la frontière du réel et du merveilleux et nous permet de revisiter nos rêves d'enfant.

 

Éclats de presse 

Un exercice de voyance théâtrale

"Même si vous n’avez pas lu le second tome de Don Quichotte écrit par son auteur en raison du succès considérable du premier, vous entrerez aisément dans le récit proposé ici. Vous aurez le plaisir de réveiller votre mémoire en reconnaissant quelques-uns des épisodes les plus célèbres des aventures de Sancho Pança et de son maître à la triste figure : l’adoubement en chevalier de Quichotte par lui-même, ses déclarations d’amour à Dulcinée, l’autodafé par les paysans des livres qui lui tournent la tête, les moulins à vent pris pour des géants, et les troupeaux de moutons vus comme des armées menaçantes… Et puis vos hôtes seront : une comédienne, accompagnée du grand livre II, qui incarnera tous les personnages de cette épopée antichevaleresque, et un musicien qui jouera alternativement de la guitare ou du luth pour guider vos émotions. Vous accomplirez ce fascinant voyage dans la pénombre. Plateau noir, sol recouvert de sable noir lui aussi, ciel nocturne et changeant où vous apercevrez la planète Terre, les scintillements de la Voie lactée et le passage furtif d’une étoile filante. Régulièrement, des nappes de brume flotteront sur la scène, créant une mystérieuse atmosphère propice à renforcer les pouvoirs d’une conteuse experte en sortilèges.

Double tour de force

Le premier revient à Cervantès qui a eu la maligne et novatrice idée de déposer le premier tome de son livre dans les mains de son héros pour en faire l’acteur principal de sa seconde œuvre. Subtile mise en perspective, rusé jeu de miroirs. Il en résulte un texte souvent dialogué, creuset évident pour une adaptation théâtrale, matrice intelligente à mettre à disposition d’une comédienne capable d’interpréter de multiples voix.

Le second est à attribuer au metteur en scène. Rejoignant pour la troisième fois ce texte de Cervantès, Sarkis Tcheumlekdjian choisit finement les moyens dramaturgiques de rendre lisible la complexité d’un roman où, à la reprise des mêmes aventures – on devrait dire leur ressassement par la fragile cervelle de Quichotte –, s’agrège l’étonnant échange entre un créateur et sa créature. À l’unisson des notes égrenées délicatement par le musicien, Gilbert Gandil, Sarkis élabore une partition poétique empreinte d’une douce humanité. De plus, et c’est d’importance aujourd’hui, la description des errements et fantasmes de Don Quichotte ne vient jamais masquer l’irremplaçable nécessité d’un ouvrage et du processus créatif qui le fait advenir. Au sens le plus noble, le spectacle fait acte de pédagogie en réussissant à conjuguer le bonheur de raconter et le plaisir sensuel d’avoir un livre en mains.

Envoûtante Déborah Lamy

Don Quichotte rêvait de voyages et, comme lui, la comédienne nous fait voyager. Dans le temps, avec son costume et sa gestuelle renvoyant sans effets appuyés aux rites et aux apparences du théâtre extrême-oriental. Elle a la prestance d’une figure de légende. Mais c’est aussi dans nos souvenirs qu’elle nous entraîne. Présence féminine incarnant des personnages masculins, elle crée la distance qui offre à chacun la possibilité de les ressusciter par sa propre mémoire. Elle cultive par instants l’humour, et maîtrise une voix virtuose donnant chair à Cervantès, Quichotte ou Pança, ou encore la transformant en une troublante sorcière. L’Homme qui tua Don Quichotte, spectacle au titre énigmatique, est un très beau travail théâtral qui rend compte avec brio des choix partagés et assumés entre metteur en scène, comédienne et musicien."

Michel Dieuaide - Les Trois coups

 

Et Quichotte reprend vie le temps d'un spectacle magique ! 

À Avignon, la Compagnie lyonnaise Premier Acte met en scène "L'Homme qui tua Don Quichotte" et, durant une heure dix, la comédienne Déborah Lamy enchante son auditoire, dans un clair obscur magique que parcourent des nuages qui peuvent prendre la forme de moutons, au son d'une guitare très douce. Là, dans une petite salle, la magie du conte, dit par une belle voix grave abolit la distance et nous fait tous espagnols de l'époque médiévale poursuivant nos chimères, mais derrière nos chimères, n'y a-t-il pas nos rêves, sans lesquels la vie aurait bien du mal à aller de l'avant... Et nous sommes des enfants éblouis, charmés, émus qui oublions tout durant une représentation, suspendus à cette voix qui nous fait pleurer avec Sancho pour ce noble vieil homme idéaliste. Un spectacle magique !

Véronique Poirson - L'Express

L’Homme qui tua Don Quichotte : extraordinaire !

"Déborah Lamy, accompagnée par Gilbert Gandil, a impressioné le public. Il y a des spectacles qui remuent profondément. C’est le cas de l’Homme qui tua Don Quichotte, offert par la Cie Premier Acte, au théâtre des Dames, vendredi. Dès le premier mot, la voix grave de Déborah Lamy envoûte. [...] Tour à tour, la comédienne, virtuose, habitée, incarne les trois personnages avec une précision et une économie de moyens impressionnates. Accompagnée à la guitare par Gilbert Gandil, dans une mise en scène sobre, poétique, de Sarkis Tcheumlekdjian, c’est au coeur grave et mélancolique de l’humanité qu’elle nous convie."

Andrée Boretti - Ouest France

Un superbe Don Quichotte

"Un spectacle atypique, inclassable, comme un conte revisité et transcendé. La comédienne Déborah Lamy incarne comme par magie les personnages et l’auteur. Une prouesse d’artiste. [...] Un spectacle sans artifice, aussi lumineux que magnétique.
Le metteur en scène, Sarkis Tcheumlekdjian, a réussi l'impossible pari de proposer l'extravagance à travers la sobriété. Un monde de contradiction qui sied merveilleusement à ce grand échalas fou, philosophe et triste, de Don Quichotte."

Bernard Jadot - Le Progrès

 

"Le texte est magnifique et nous est conté par une seule comédienne, Déborah Lamy, accompagnée discrètement par Gilbert Gandil à la guitare et au luth. La mise en scène est de Sarkis Tcheumlekdjian et c'est une totale réussite. [...] On reste suspendu à cette voix comme on le restait à celle de Shéhérazade. "

Alain Pecoult - La Provence

 

"Magnétique, Déborah Lamy donne une chair et une âme singulières au Don Quichotte assez méconnu du Tome 2 de Cervantès, dans lequel le personnage haut en couleur s'affranchit de l'auteur. Souvent, nos yeux s'embuent, comme ceux d'un enfant. La candide poésie et l'ironie douce-amère intensément transmises par la comédienne, enveloppée par la guitare de Gilbert Gandil, nous suivent longtemps sur le pavé d'Avignon."

La #critweet de Stephen Bunard - Ruedutheatre

 

"L'immense talent de Déborah Lamy porte cette histoire avec force et tendresse sans oublier l'exceptionnel musicien qu'est Gilbert Gandil. Moment de théâtre à partager sans modération.

Bernadette Teyssonnières - Avinews

 

"Il faut souligner le talent de cette immense atrice qui convoque les dieux du théâtre avec une économie de moyens remarquable"

L'étoffe des Songes 

Diffusion

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