"Adore Dieu qui voudra, moi je le combattrai"
COEURDEROY

DON JUAN

de Sarkis TCHEUMLEKDJIAN

 

Création 1999 > "Don Juan(s)" d'après les " Don Juan " de Tirso de Molina, Molière,
Da Ponte-Mozart, Pouchkine, Lenau, Milosz...

Texte et mise en scène : Sarkis Tcheumlekdjian
Avec : Norbert Aboudarham, Jean-Marc Avocat, Arayik Bakhtikyan, Pierre-Marie Baudoin, Agop Boyadjian, Dominique Georges, Eric Goria, Déborah Lamy, Bruno Miara, Florence Meier, Décors : Eric Goria, Lumières : Justine Nahon, Son : Bertrand Neyret,
Musique : Gilbert Gandil, Affiche : Yannick Bailly, Photos : David Anémian / Déclics et des Claps

 

En images et musique

 

 

Résumé

"Veillée funèbre sur terrain vague. On enterre le Commandeur que Don Juan a tué la veille. Flanqué de son fidèle valet "léporello", survient ce dernier sur le champs des morts, une couronne mortuaire à la main, la manche crêpée de noir. Fourgué dans une caravane qui fait office de chapelle ardente, le mort devra encore subir les dernières offenses de la part de son assassin sous les yeux d'une assistance muette."

Nelly Gabriel - Le Figaro

 

Critique

Sarkis Tcheumlekdjian a inventé un Don Juan pluriel. Il s'est plongé dans un nombre incalculable d'écrits ayant un rapport avec le héros créé par Tirso de Molina. Il a rêvé, sur les œuvres de Molière, Mozart, Pouchkine, Milosz, Frisch, Montherland et Cioran. A partir de ces Don Juan multiples, il a dégagé les "invariantes du personnage", ce qui constitue (selon lui) "son essence mythique". Et il a conçu une comédie noire où il place d'emblée Don Juan devant sa fin.

Nicolas Blondeau - Lyon Capital 

 

Une lumière riche savamment distillée, un décor à la photographie impeccable, une distribution de qualité pour le libre traitement d'un des mythes les plus séduisants de notre civilisation. Entre "Nos Funérailles"de Ferrara et "Le Sicilien" de Cimino".

Olivier Saison - Le Progrès

 

Ce Don Juan(s) qui emprunte à tous les autres est universel. En ce sens, il entre de plein pied dans le XXIe siècle.

Lyon Poche

 

Ce personnage grandiose dans la goujaterie et le cynisme, campé par un Jean-Marc Avocat sobre et très en forme, va mettre en scène ses propres funérailles comme une ultime provocation. Le grand mérite du texte et de la mise en scène de Sarkis, c'est d'avoir transformé ce quasi-monologue en un véritable suspens, avec trame, intrigue et progression dramatique. L'exécution, très fluide et très belle, met en valeur à la fois la qualité du dialogue et la clarté des enjeux. L'utilisation de la musique et des lumières, le travail pour transformer en trogne tous les acteurs sur scène et le soucis apporté aux costumes et au décor prouvent s'il en était besoin que Sarkis Tcheumlekdjian est un homme de goût. Au théâtre c'est rare.

Christophe Chabert - Le Petit Bulletin

 

Lorsque le cri final de Lola explose quand elle s'abat sur la dépouille de celui qui a vu son noir dessein se réaliser, le silence se fait un instant dans la salle. Les applaudissements éclatent alors et submergent cet exceptionnel instant de théâtre où la qualité de la mise en scène et la beauté du texte ont fait du talent des acteurs un petit moment d'éternité.

Françoise Michel - Le Progrès

 

 

Diffusion

Le Toboggan / Décines (69), Les Subsistances / Lyon (69), Théâtre Jean Marais / Saint-Fons (69)

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